Neeria

Bibliothèque et cinémathèque virtuelles.

Mercredi 5 mai 2010 à 21:16

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Histoire :
Gomorra explore Naples et la Campagnie dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerre entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiques. C'est ainsi que le Système, comme le désignent les affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l'économie mondialisée. Mais c'est aussi l'histoire intime de Roberto Saviano, qui est né sur ces terres et a choisi l'écriture pour mener son combat contre la camorra.

Mon avis : Basé sur des faits réels, ce livre est vraiment intéressant et poignant pour expliquer le fonctionnement de la mafia napolitaine (ou appelé Camorra). Je me suis un peu perdu avec tous ces noms et clans camorristes, mais sinon Saviano raconte très bien son sujet en alternant roman et reportage. Ce livre est poignant car on voit à quel point la camorra détruit tout principe pour de l'argent : la mort ne signifie rien, aucune dignité humaine. Deux passages m'ont touché : le passage "Je sais. J'ai les preuves" où l'auteur raconte son combat et le chapitre Don Peppino Diana, un prêtre de la région qui dénonçait la camorra.
A lire si vous voulez des informations sur le crime organisée, pour s'interroger aussi.

Extraits : (Gallimard, 2007)
"Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l'entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d'un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l'obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n'existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l'arène du marché et pouvoir fixer le soleil."

"Je suis né en terre de camorra, l'endroit d'Europe qui compte le plus de morts par assassinat, là où la violence est la plus étroitement liée aux affaires et où rien n'a de valeur s'il ne génère pas de pouvoir. Où tout a la saveur de l'ultime bataille. Il semblait impossible d'avoir un seul instant de paix, de ne pas vivre à l'intérieur d'une guerre où chaque geste peut signifier une reddition, où chaque besoin est une faiblesse, où tout se gagne en mordant la chair jusqu'à l'os. En terre de camorra, combattre les clans n'a rien à voir avec la lutte des classes, l'affirmation d'un droit ou la réappropriation d'une citoyenneté. Ce n'est pas une prise de conscience de sa propre dignité ni un geste de fierté. C'est quelque chose de plus essentiel, de plus viscéral, de charnel. En terre de camorra, connaître les mécanismes de domination des clans, leurs moyens d'enrichissement, leurs circuits d'investissement, c'est comprendre comment fonctionne notre temps, partout et pas seulement sur un territoire circonscrit. S'opposer aux clans devient une guerre pour la survie : comme si la nourriture qu'on mange, les lèvres qu'on embrasse, la musique qu'on écoute et les pages qu'on lit ne donnaient pas un sens à la vie, mais seulement à la survie. Connaître n'est donc pas un engagement moral : savoir, comprendre, est une nécessité. La seule chose qui permet de sentir qu'on est encore un homme digne de respirer." (p.356)

Vendredi 7 mai 2010 à 21:18

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Par : Gus Van Sant
Avec : Gabriel Nevins, Jake Miller, Daniel Liu
Long-métrage français, américain : 1h25
Drame


Synopsis : Alex, jeune skateur, tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland, le Paranoïd Park. Il décide de ne rien dire.

Mon avis : Un film que j'ai aimé pour ses plans originaux, son scénario dans le désordre avec des épisodes répétés.
Pour l'acteur qui est crédible, on ressent son malaise : il s'éloigne des autres, distant.
Je compte le revoir, j'ai raté l'un des moments les plus importants.
Toujours du mal avec le doublage.

Bande-annonce

Mercredi 12 mai 2010 à 20:22

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Challenge Livraddict : 10/12

Quatrième de couverture : "Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier ...
Non elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses.
- Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable ... "


Mon avis : Un livre où on est plongé dès la première page.
Une écriture fluide et simple, pour la jeunesse mais ça n'empêche pas d'apprécier.
Un univers fascinant où je me suis plongé avec plaisir : un mélange de Moyen-Age et de magie (avec l'Imagination), des monstres fantastiques.
Des personnages attachants : Camille le personnage principal et son ami Salim qui est drôle ; j'apprécie aussi Edwin, le guerrier, et Bjorn le fanfaron.
Les pouvoirs sont extraordinaires, j'aimerais avoir les mêmes.
Des secrets à percer au fur et à mesure.

J'aime beaucoup Pierre Bottero, j'ai hâte de découvrir la suite de cette trilogie et les autres !

Vendredi 14 mai 2010 à 18:10

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 Challenge Livraddict : 11/12

Quatrième de couverture :

- Ellana, la voie des marchombres ne t'apportera ni richesse ni consécration, elle t'offrira en revanche un trésor que les hommes ont oublié : ta liberté. Si tu le désires je peux accompagner tes premiers pas ?
- Que voulez-vous dire ?


Mon avis :
Différent de La quête d'Ewilan par son écriture plus mûre et poétique.
J'admire Ellana qui est une jeune fille forte, courageuse, libre ; elle a connu de nombreux moments douloureux de deuil qui sont touchants, émouvants.
Les marchombres sont fascinants, j'ai hâte d'en découvrir plus.
Les lieux sont magiques : la forêt maison des Petits, Al-Jeit qui est la capitale de l'empire de Gwendalavir.
Je suis envoûté par cet univers.

Mercredi 19 mai 2010 à 20:46

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Challenge Livraddict : 12/12


Quatrième de couverture : En juin 1942, Anne Frank avait 13 ans. Elle commençait la rédaction de son Journal : "J'espère pouvoir te confier comme je n'ai encore pu le faire à personne ; j'espère ainsi que tu seras pour moi un grand soutien".
On est frappé, à chaque page, par l'alternance de remarques d'une justesse psychologique singulière et pertinente avec celles d'une petite fille qui n'a pas encore été touchée au coeur par les tristesses et les laideurs de la vie. Etrange mélange de maturité et de fraîcheur d'âme, qui donne à ce journal un ton unique.
En mars 1945, Anne Frank mourait de privations et de détresse après huit mois de détention dans le camp de concentration nazi de Bergsen-Belsen. Elle avait 16 ans.
Ce journal d'une victime de l'effroyable génocide restera, pour tous les coeurs, le symbole de l'esprit de résistance et, par son témoignage, l'espoir d'un sursaut de conscience.

Mon avis : Otto Frank fut libéré du camp d'Auschwitz par l'Armée rouge, il publia le journal de sa fille, qui dans son Journal écrit qu'il est trop personnel pour que quelqu'un le lise et qu'elle fera un livre pour y décrire sa vie dans "l'Annexe" en se basant sur son Journal.
Puisque c'est un journal intime, on se sent au départ mal à l'aise de lire ses pensées les plus intimes.
On découvre sa vie pendant deux ans dans "l'Annexe", leur cachette dans les locaux de l'ancienne entreprise de son père.
Dans son journal, elle écrit sur son avenir ce qui est bouleversant lorsqu'on connaît la fin ; avec un ton ironique comme la description de l'emploi du temps ; elle écrit aussi sur les bombardements, les camps.
Anne Frank est une adolescente très observatrice, on découvre son évolution durant ces deux années physiquement et psychologiquement.
On souffre en lisant sa privation de liberté : l'impossibilité de sortir lui est terrible pour une jeune fille vive comme elle.
La monotonie des jours se fait ressentir, il n'y a pas vraiment de grands moments. Les personnes qui les aident sont admirables.
 "J'aime" l'époque de la seconde guerre mondiale car c'est une période riche avec les camps de concentration et d'extermination (une barbarie humaine sans limite) mais aussi avec la Résistance.

Plus : Le livre que j'ai emprunté, quelqu'un a écrit dessus au stylo, quel manque de respect, ça m'horripile !

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